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Les Écoles Académiques de la Formation Continue (EAFC) ont vocation à s’inscrire dans le cadre du schéma directeur de la formation continue.
Or, le SNALC a constaté que cette dernière dysfonctionne. Il a donc été auditionné sur ce sujet le 11 mars 2024 par l’inspection générale qui a été missionnée pour analyser l’efficacité des EAFC.
Pour le SNALC, les PE sont globalement mal informés des offres de formation des EAFC, en dehors des 18 heures d’animations pédagogiques. La communication faite autour des modalités d’inscription sont souvent confidentielles.
L’offre de formation pose problème : sur le papier, les EAFC doivent permettre « à chaque agent d’être davantage acteur de son parcours de formation sur la base d’un recueil des besoins ». Or, ce dernier est quasi inexistant et les formations peinent parfois – et pour cause – à trouver leur public (« rôles et missions d’une banque centrale » à Bordeaux par exemple). Pour le SNALC, le recueil doit être piloté par les IEN ou les conseillers en ressources humaines et réalisé via des questionnaires ou une page dédiée.
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Ce lundi 6 mai, le SNALC et les autres organisations représentatives étaient reçues, en présence de la ministre, pour enfin échanger la réforme de la formation initiale des professeurs. Cette réunion, qui s’est tenue sans document, ouvre une phase de concertation qui se conclura le 21 mai (!) par un CSA ministériel pour un début de mise en œuvre à la rentrée prochaine. Bref, encore une parodie de dialogue social menée au pas de charge avec un projet déjà largement bouclé, mais plein à craquer de problèmes et d’incohérences.
La méthode est, pour le SNALC, tout à fait inacceptable. Hélas ! Le fond de la réforme présentée contient des éléments tout aussi inacceptables. En effet, comme les réformes précédentes, celle-ci mélange diplôme, formation et recrutement, ce qui va encore créer des horreurs.
Ainsi, le SNALC s’oppose :
Alors qu’il était favorable à ramener le concours plus tôt dans le cursus, le SNALC s’oppose donc à une réforme mal pensée, menée au pas de charge, rabotée en termes de rémunération, qui crée des voies sans issue à l’université et qui, par tous les moyens, veut interdire l’excellence disciplinaire.
Programmes de français et de mathématiques des cycles 1 et 2 : compte rendu du SNALC
Les projets de programmes de français et de mathématiques des cycles 1 et 2
Le Ministère est conscient qu’il entre dans sa réforme par le disciplinaire et non par le socle, ce qui peut déstabiliser. Il s’est basé sur la recherche, sur des consultations pour produire des programmes qui se veulent plus clairs mais dans la continuité des programmes actuels.
Les projets seront présentés en CSL le 29 mai et en CSE le 6 juin. Les organisations syndicales ont donc la possibilité de faire des remontées d’ici là.
Au cycle 1, on commence à construire les bases pour que le français et les mathématiques puissent se mettre en place au cycle 2. Au cycle 2, en français, on a une entrée par la lecture, mais aussi un accent sur le lexique qui était auparavant noyé dans la masse. En mathématiques, des nouveautés sont introduites et un guidage est proposé.
Les projets de programmes contiennent des exemples et des propositions de mise en œuvre qui existaient déjà dans les guides.
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Le Grand JT de l'Éducation (24/04/2024) - Que faire contre la délinquance juvénile ?
Quelles sont les solutions de l'État pour lutter la délinquance juvénile, qui regroupe les actes illégaux commis par les mineurs, entre 12 et 17 ans ? Ces actes ont-ils augmenté en France ? Faut-il davantage responsabiliser les parents ?
L’internat revient comme possible solution pour contrer la violence des jeunes, vraie solution ou simple annonce politique ?
Jean-Rémi GIRARD, président national du SNALC (syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), réagit sur le plateau du Figaro TV le 23 avril 2024
Le figaro TV – Victoire Sikora
(…) Parmi les solutions évoquées, l’internat, et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela fait débat. On va en parler avec Jean-Rémi Girard, président du syndicat national des lycées et collèges. Merci d’être avec nous pour évoquer ce sujet. Comment se caractérise la violence chez les jeunes ? Quelles sont les armes dont disposent les établissements scolaires ? Je pense aux collèges et lycées qui sont en première ligne.
SNALC – Jean-Rémi Girard
Elle est plutôt en augmentation, le nombre d’incidents dans les établissements scolaires, écoles, collèges et lycées est en hausse. Ce n’est pas forcément de l’ultra-violence, mais il y a quand même beaucoup d’agressions verbales, mais aussi d’agressions physiques envers d’autres élèves, mais parfois envers le corps professoral, les personnels de l’Éducation nationale.
Au niveau du SNALC, on pense que c’est déjà important d’utiliser les procédures de l’établissement, en collège et en lycée, c’est le conseil de discipline. La question des exclusions temporaires ou, dans certains cas, des exclusions définitives. Les deux difficultés qu’on a, c’est, d’une part, qu’il y a des élèves qui sont, effectivement, j’allais dire, fondamentalement compliqués à gérer dans le cadre scolaire et que, finalement, on se passe d’établissement en établissement, d’exclusion en exclusion.
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Le ministère de l’Éducation nationale vient de publier sa note d’information n°24.04 (1) sur les signalements d’incidents graves dans les école, collèges et lycées publics et privés sous contrat. Même si cette note de la DEPP précise qu’aucun incident grave n’est déclaré dans huit écoles publiques sur dix, le SNALC ne veut pas minimiser la situation.
Depuis 2021, ces incidents graves sont de plus en plus fréquents dans les écoles (de 3% à 4.6%) et notamment dans les écoles élémentaires (de 3.7% à 5.3%). Ils relèvent principalement de l’atteinte aux personnes (89%) avec une augmentation de 2% pour les violences physiques. Celles-ci sont causées par les élèves (61%) mais aussi par les familles (30%) envers les professeurs des écoles, qui sont les principales victimes, que ce soit dans la salle de classe comme dans la cour de récréation.
Le SNALC conseille de remplir une fiche RSST (registre santé sécurité au travail) pour signaler toute situation anormale ou susceptible de porter atteinte soit à son intégrité physique et à sa santé, soit à la sécurité des biens. Cette fiche peut être rédigée avec l’aide du directeur ou de la directrice d’école et complétée par un fait établissement, une information préoccupante au Conseil général, un signalement au procureur de le République, voire le dépôt d’une main courante ou d’une plainte (2) auprès des services de police ou de gendarmerie.
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En 2019, la loi Dussopt, loi n° 2019- 828 du 6 août 2019, a eu pour conséquence la suppression des compétences des CAPD en matière de gestion des carrières et de mobilité. En effet, elles avaient jusqu’alors la prérogative de regard, de contrôle et de vérification des décisions administratives concernant l’avancement, les promotions et les mutations. Désormais, le champ d’action des syndicats siégeant en CAPD est beaucoup plus limité.
Difficile de ne pas voir dans cette réforme profonde du dialogue social, un moyen pour l’administration de limiter le poids des organisations syndicales. Dans l’Éducation nationale, il faut reconnaître que l’objectif a d’abord été atteint ; bon nombre de collègues ont cessé d’adhérer à un syndicat, convaincus que « les syndicats ne servaient plus à rien ».
Mais force est de constater que la manoeuvre s’est quelque peu retournée contre le ministère, qui subit aujourd’hui l’effet pervers de cette loi Dussopt. En effet, suite à la suppression des CAPD relatives aux promotions et au mouvement intra-départemental, le manque d’informations et de transparence autour des décisions administratives a engendré une méfiance grandissante des enseignants à l’égard des décisions de l’institution soupçonnées de manquer d’équité. Dans un contexte tendu par ailleurs par de nombreux facteurs – manque de soutien de la hiérarchie dans des situations problématiques de plus en en plus fréquentes, relations compliquées avec les IEN, injonctions à travailler toujours plus sans compensation, atteintes à la liberté pédagogique –, les professeurs prennent conscience de l’intérêt d’être accompagnés tout au long de leur carrière.
Retrouvez pour chaque département de l'académie les documents du mouvement départemental 2024 en suivant le lien ci-dessous :
La circulaire relative au mesures de cartes scolaires pour la rentrée 2024 est parue.
A lire et à télécharger ci-dessous.