Le SNALC défend la spécificité et la richesse du métier de professeur des écoles, fondées sur un statut et un recrutement en catégorie A niveau bac+5. Représenter l’État, ce n’est pas rien. Se voir investi d’une part de son autorité non plus. Force est de constater que l’État n’entretient plus cette vision de notre système scolaire, qui fait sa grandeur et garantit la transmission des savoirs sur l’ensemble du territoire.
Nous devenons chaque jour moins grands, moins respectés. L’infantilisation tourne à plein régime. Catégorie A, bac+5, et l’on vous considère comme incapables de la moindre autonomie ou de la plus petite prise de décision. Dans d’autres ministères, vous seriez des cadres supérieurs, payés 1 000 € mensuels supplémentaires. Mais à l’Éducation nationale, vous êtes là pour être encadrés, conseillés, forcés, menacés et, surtout, méprisés.
Dernier exemple en date, les programmes de français et de mathématiques. Vous voilà corsetés par des tableaux vous enjoignant de faire telle activité sur telle durée et à telle fréquence. Vous voilà contraints par une liste de « points de vigilance » qui garantit que votre rendez-vous de carrière se passera mal si l’on veut qu’il se passe mal. Car répondre à la somme des injonctions, c’est mission impossible.
Le SNALC continue de vous informer sur la protection sociale complémentaire à l’Éducation nationale. Le montant de la cotisation d’équilibre est estimé à 75,40 € par agent actif : il s’agit de la cotisation moyenne permettant au régime d’être à l’équilibre, dont 50 % seront pris en charge par notre employeur. Sur cette base, comment votre cotisation individuelle va-t-elle être calculée ?
Rappelons que la cotisation individuelle ne sera modulée ni en fonction de l’âge ni de l’état de santé de l’agent, mais que 30 % en moyenne le seront en fonction de sa rémunération. Or, certains éléments manquent encore pour estimer de manière certaine les cotisations, et notamment la rémunération moyenne de l’ensemble des agents à prendre en compte.
Dans les estimations actuelles, cette rémunération moyenne se situe à 2 800 € environ de salaire brut : avec un traitement inférieur, le montant de la cotisation serait inférieur à la cotisation d’équilibre et avec un salaire supérieur (avec un plafonnement de 3 925 € actuellement), il serait supérieur.
Par ailleurs, le reste de la part individuelle de la cotisation s’élèvera forfaitairement à 20 % de la cotisation d’équilibre. Enfin, chaque agent actif payera également une cotisation additionnelle permettant de de financer un fonds d’accompagnement social (2 %) et un fonds d’aide aux retraités (3 %).
Afin d’estimer ce que vous allez devoir payer sur la partie socle, obligatoire, voici quelques exemples concrets, sur la base du traitement indiciaire, sans primes ni indemnités (voir tableau ci-dessus)
Élise BOZEC-BARET, secrétaire nationale du SNALC chargée des conditions de travail et du climat scolaire
Le SNALC dénonce une nouvelle fois un rapport de la Cour des comptes qui révèle une méconnaissance flagrante des réalités du terrain et s’accompagne de recommandations totalement déconnectées. Imputer l’échec scolaire aux rythmes scolaires ou à l’absence de statut des directeurs d’école revient à ignorer complètement les véritables causes du problème.
Les raisons de l’échec sont à chercher dans les conditions de travail et d’enseignement des professeurs des écoles au sein de leur classe.
Depuis quelques années, on assiste à une explosion du nombre d’élèves à besoins éducatifs particuliers, à une multiplication des dispositifs d’inclusion particulièrement exigeants, et à des effectifs de classe trop élevés. L’individualisation des parcours devient impossible, la gestion de classe extrêmement complexe, le tout au détriment de la réussite et du bien-être de chacun.
Le SNALC déplore la prolifération de rapports comme celui-ci, qui présentent les dépenses de façon insincère, et qui prétendent apporter des solutions. Il est urgent de s’appuyer sur l’expertise des professionnels de terrain – les professeurs – plutôt que sur des analyses partiales, qui ne possèdent pas davantage de légitimité que certaines conventions citoyennes…
Vous avez jusqu'au 4 avril pour faire vos demandes d'inéat-exéat pour les changements de département, ne tardez plus!
Cette (mauvaise) réforme a été largement médiatisée : la nouvelle indemnisation du congé maladie s'applique désormais à tout fonctionnaire et ce, à partir du 1er mars 2025 : nous ne toucherons plus que 90% de notre salaire au lieu de 100% les trois premiers mois.
Mais attention si vous êtes en arrêt maladie en ce moment : jusqu'au 1er juillet, vous toucherez bien 100% de votre traitement.
Chouette direz-vous !
Non ! Car nous devrons rétrocéder les 10% trop-perçus depuis le 1er mars ! Après le 1er Juillet, tout sera en place et nous ne toucherons plus que 90% de note traitement pendant les trois premiers mois de congé maladie.
Donc, si nous faisons les calculs, certains collègues, malades pendant trois mois avant juillet devront "rendre" 10% X 3 à l'administration...soit jusqu'à 900 euros s'ils sont en fin de carrière... Il vaut mieux qu'ils le prévoient..
Le SNALC informe tous les PE qui souhaitent avoir des informations précises sur le mouvement intra-départemental, qu'ils doivent y participer obligatoirement ou non.
Pour les PE de Haute-Garonne :
La prochaine RIS du SNALC à destination des PE de Haute-Garonne se tiendra en visio le 7 avril de 17h30 à 19h. Vous pourrez la suivre depuis votre domicile.
Les délégués du SNALC, spécialistes du mouvement vous informeront et vous conseilleront sur :
Un temps d'échange avec les participants sera prévu au cours de cette réunion qui se veut conviviale.
N'hésitez pas à vous y inscrire et à y inviter vos collègues en cliquant sur > CE LIEN <
Cette année, les SNALC vous propose un rendez-vous téléphonique individuel de 30 minutes pour préparer votre mouvement départemental, que vous deviez y participer obligatoirement ou non.
La prise de rendez-vous se fait facilement, directement en ligne.
Prenez rendez-vous dès aujourd'hui, les créneaux d'appel étant limités, pour préparer votre mouvement départemental, que vous deviez y participer obligatoirement ou non.
La prise de rendez-vous se fait facilement, directement en ligne.
Prenez rendez-vous dès aujourd'hui, les créneaux d'appel étant limités, en cliquant sur > CE LIEN <
N'hésitez pas à informer vos collègues qui seraient également intéressés !
Adhérents ou non, c’est l’occasion d’échanger, de poser vos questions, de vous informer, de témoigner…
Venez nous rencontrer !
Découvrez tous les congrès du SNALC en cliquant sur > CE LIEN <
En 2019, la loi Dussopt, loi n° 2019- 828 du 6 août 2019, a eu pour conséquence la suppression des compétences des CAPD en matière de gestion des carrières et de mobilité. En effet, elles avaient jusqu’alors la prérogative de regard, de contrôle et de vérification des décisions administratives concernant l’avancement, les promotions et les mutations. Désormais, le champ d’action des syndicats siégeant en CAPD est beaucoup plus limité.
Difficile de ne pas voir dans cette réforme profonde du dialogue social, un moyen pour l’administration de limiter le poids des organisations syndicales. Dans l’Éducation nationale, il faut reconnaître que l’objectif a d’abord été atteint ; bon nombre de collègues ont cessé d’adhérer à un syndicat, convaincus que « les syndicats ne servaient plus à rien ».
Mais force est de constater que la manoeuvre s’est quelque peu retournée contre le ministère, qui subit aujourd’hui l’effet pervers de cette loi Dussopt. En effet, suite à la suppression des CAPD relatives aux promotions et au mouvement intra-départemental, le manque d’informations et de transparence autour des décisions administratives a engendré une méfiance grandissante des enseignants à l’égard des décisions de l’institution soupçonnées de manquer d’équité. Dans un contexte tendu par ailleurs par de nombreux facteurs – manque de soutien de la hiérarchie dans des situations problématiques de plus en en plus fréquentes, relations compliquées avec les IEN, injonctions à travailler toujours plus sans compensation, atteintes à la liberté pédagogique –, les professeurs prennent conscience de l’intérêt d’être accompagnés tout au long de leur carrière.
Copyright © 2025 SNALC Toulouse PE AESH - Tous droits réservés.