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Une équipe de professeures des écoles soudées et prêtes à vous aider en cas de besoin.
Vos contacts : Nathalie Aloisi - Sylvie Morante-Cazaux
Injonctions, accusations, indifférence, déshumanisation, violences, surcharges, burnout… des mots qui résonnent tristement depuis des années.
Au regard des difficultés rencontrées actuellement sur le terrain et l’absence quasi-totale d’écoute de notre ministère, le SNALC tire la sonnette d’alarme.
Notre métier est en danger. Notre École est en danger. La profession a atteint un niveau de souffrance et de désarroi inimaginable encore il y a quelques années.
Raison de plus pour se battre ensemble ! Plus ancien syndicat de l’Éducation nationale, le SNALC syndique les personnels de l’école au supérieur et est indépendant et apolitique. Il ne vit que des cotisations de ses adhérents. Le SNALC défend le respect de la liberté pédagogique, la dignité des professeurs, l’égalité sur tout le territoire, l’enseignement en tant que transmission des savoirs.
Le SNALC dénonce l’augmentation sans fin des tâches administratives. Il s’est dressé contre la réforme des rythmes scolaires. Le SNALC défend l’enseignement spécialisé et dénonce les limites de l’inclusion généralisée. Le SNALC s’est opposé à la fausse revalorisation du PPCR. Il milite pour une véritable revalorisation salariale qui concernerait l’ensemble des professeurs des écoles, et non seulement quelques uns.
Christophe Gruson - Secrétaire national chargé du premier degré
Le matin, je contacte l’inspection académique du Tarn pour parler de la situation d’une AESH qui a appris que son contrat ne serait pas renouvelé. Je parle au DRH des nouvelles pièces qui permettraient au DASEN de réviser son jugement. A la fin de notre conversation, je lui transmets ces pièces par courriel. Je le rappellerai très prochainement pour connaître l’avancement du dossier.
Puis, j'accompagne Sophie(1), une adhérente du SNALC, qui m’a téléphoné le vendredi précédent. Les relations avec l’enseignante d’un des enfants qu’elle accompagne se sont dégradées tout dernièrement. Elle a rendez-vous à midi avec la directrice et l’enseignante.
J’arrive en avance pour prendre contact avec la directrice qui m’informe que l’ATSEM de la classe et la directrice du CLAE (responsable de l’ATSEM) seront présentes aussi. Si je n’étais pas venue, Sophie, qui est déjà stressée depuis l’annonce de ce rendez-vous, se serait retrouvée seule face aux quatre autres personnes.
Au cours de l’entretien, les dissensions entre Sophie et l’enseignante sont criantes : il paraît évident qu’elles ne pourront plus travailler ensemble. La directrice propose de demander au rectorat le déplacement de Sophie dans une autre école. J’interviens immédiatement, Sophie travaille dans cette école depuis 18 mois. Elle suit deux autres enfants dans l’école et tout se passe bien avec ces élèves et leurs enseignantes : il faut trouver une autre solution.
Alors, la directrice envisage de confier à Sophie l’accompagnement d’un autre enfant de l’école qui est suivi depuis 2 semaines seulement par une nouvelle AESH. Cette solution ne paraît pas la convaincre, les emplois du temps des enfants ne seraient pas compatibles, à cause des suivis extérieurs.Je lui propose alors d’étudier les emplois du temps avec elle. Finalement une solution est trouvée : Sophie ne suivrait plus cet élève et continuerait à accompagner les deux autres enfants qu’elle suit dans cette école.
Je rédige un courriel à l’attention du rectorat reprenant les solutions proposées. 16 heures, la responsable du pôle AESH contacte la directrice : le nouvel emploi du temps de Sophie est validé. Elle ne côtoiera plus l’enseignante et pourra travailler dans des conditions sereines.
En fin d’après-midi, je rédige un mail à l’attention de l’AESH rencontrée la veille à l’école pour lui donner des précisions sur le diplôme d’état d’accompagnement éducatif et social (DEAES) et la pertinence de s’y inscrire (ou pas !) pour son avenir.
(1) Le prénom est changé dans le but de préserver l’anonymat de la collègue.
Suite à la violente agression d’un enseignant au sein d'une ’école maternelle à Toulouse, nous nous rendons sur place pour apporter notre soutien et notre sympathie aux collègues.C’est une école que nous connaissons bien puisque nous y sommes déjà venues plusieurs fois au cours de nos tournées d’informations syndicales hebdomadaires.Nous passons du temps avec les enseignantes et la directrice, et nous tenons à leur disposition si notre intervention devait être nécessaire dans un futur plus ou moins proche.
Nous renseignons également une AESH débutante sur ses perspectives d’avenir. En effet, elle n’a pas été formée avant de prendre son poste et se pose beaucoup de questions.Nous nous rendons ensuite à l’école élémentaire voisine où les enseignants sont également choqués par cette agression. Nous dialoguons longuement avec la directrice qui s’inquiète de la sécurité des enseignants pendant les rendez-vous avec les parents d’élèves. Nous envisageons ensemble de nouvelles modalités pour sécuriser les entretiens avec les parents.